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Entretien avec Alexis Michalik

A l'occasion de la sortie de son film EDMOND, nous avons posé quelques questions à Alexis Michalik, (comédien, metteur en scène et réalisateur), sur son rapport au théâtre amateur.

Pourquoi avoir choisi le théâtre comme mode d’expression ?

Tout simplement parce que j’ai grandi dedans. J’ai commencé le théâtre au club théâtre de mon collège. Je voulais d’abord être comédien. J’ai commencé par le théâtre, j’ai passé des castings et fait une pièce avec Irina Brook, Juliette et Roméo. J’ai attrapé le virus de la mise en scène grâce à Irina brook, en la voyant travailler. Par la suite, j’ai monté mon premier spectacle qui était une adaptation du Mariage de Figaro de Beaumarchais et je l’ai ensuite présentée à Avignon. Là, j’ai découvert Avignon et cela a été un gros choc pour moi. J’ai eu envie d’y présenter un autre spectacle et puis encore un autre, et encore un, et je me suis retrouvé metteur en scène par la force des choses et auteur par accident. Il se trouve que le théâtre est un moyen d’expression assez facile par rapport au cinéma ou à la série parce que cela demande moins de moyens. C’est un moyen d’expression plus humain puisque l’on s’adresse directement à des spectateurs. C’est l’art de l’éphémère, les acteurs jouent en direct. C’est une façon très simple de raconter des histoires.

Du Porteur d'histoire à Edmond, vos pièces sont collectives et regroupent un nombre important de personnages. Qu'est-ce que la notion de "troupe", que l'on retrouve tant dans Edmond, représente pour vous?

Cela représente beaucoup de choses. Je pense que je suis un homme de troupe, tout simplement. En tant qu’acteur, j’étais toujours un peu frustré quand, dans une pièce, parfois, on a un rôle plus petit qu’un autre et on se retrouve à attendre en coulisse pendant une heure. Je sais que quand on est acteur, on est heureux quand on est au plateau. C’est pourquoi dès le début des spectacles, j’essaie de faire en sorte que tous les acteurs puissent l’être le plus possible. Quand j’ai commencé à écrire pour le théâtre, c’est assez naturellement que j’ai donné aux acteurs des répartitions équitables afin qu’ils soient toujours en train de faire quelque chose, que ce soit jouer, porter des décors, se changer, ou aider les autres à se changer pour qu’il n’y ait pas de hiérarchie entre les acteurs au sein d’une même pièce et pas de jalousie d’un rôle à l’autre.

Certaines de vos pièces comme Le Porteur d'histoire sont souvent jouées par des troupes de théâtre amateur. Quel est votre rapport au théâtre amateur et aux troupes qui souhaitent jouer vos pièces?

Un rapport assez bienveillant et très simple. Je considère que les spectacles et les pièces sont faites pour être joués. J’ai la chance d’avoir des pièces qui marchent très bien dans le théâtre privé et quand on me demande des droits que ce soit pour Le Porteur d’Histoire ou pour Le Cercle des Illusionnistes , si l’endroit où c’est monté ne coïncide pas avec un endroit où notre propre production va passer, je les accorde gracieusement. C'est-à-dire que je ne demande pas de droits financiers. En revanche, je demande toujours à la compagnie qu’elle fasse un reportage photo et qu’elle me l’envoie. De manière générale, je traite toutes ces demandes avec bienveillance pour peu qu’elles ne coïncident pas avec mes propres productions évidemment. Si l’année prochaine, je ramène ma pièce, Le Porteur d’Histoire à Avignon, je ne voudrais pas qu’il y ait une autre compagnie qui la joue en même temps que moi. Mis à part cela, je suis toujours très heureux quand cela se joue, et comme il y a beaucoup de personnages, effectivement, c’est souvent monté que ce soit par les troupes amateurs ou des scolaires, par ailleurs. Je trouve cela génial et j’en suis extrêmement flatté et heureux.

Propos recueillis par Marine Cottens pour la FNCTA

 




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